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DES CRIS DEKRITS
20 juillet 2020

CRACHATS SENTIMENTAUX SUR FOND D’ESPOIRS-DÉÇUS EN SUSPENSION DANS MES RÊVES-TRISTES

Ce Passé-Présent est là, nargueur et vivace. Il se tient droit et figé dans les arcanes secrets du plus profond de mon Âme et de mon Être. Perturbant et obsédant. Je n’arrive pas comprendre pourquoi avoir fait des choix brutaux et inattendus, les valider sur l’instant tremblant puis les regretter douloureusement par la suite.

 

L’Amour. Nous y voilà. Les Sentiments amoureux et leur violence implacable. Les Sentiments amoureux devenus fantômes de mes nuits, fantômes de mon ennui, fantômes de mes perceptions mentales en boucle sur fond de Tristesse profonde et infinie.

 

Une minute de silence.

 

Parfois, je ressens la douleur dans mon corps en une fraction de seconde : mes yeux se mouillent et mon regard commence à devenir vide et livide. Cette sensation particulière elle façonne mon Moi. Dans ces instants là, je ne suis plus Moi. Je suis hors de Moi. Hors du Temps, hors de tout.

 

Je veux à la fois avancer, fuir ces états, mais je n’arrive point sortir de cette bulle inorganique qui paralyse mes envies de Vie soignée et apaisée. Les blessures de l’Amour : des blessures pour toujours ? Je ressens ces griffures diffuses qui ensanglantent et arrachent les quelques morceaux de Lumière qui tentent, en vain, d’illuminer les tréfonds de mon cerveau en effervescence. Cette transe interne m’enveloppe de son linceul quasi définitif. Morne et ténébreuse Sensation-Passion.

 

Se jeter contre les murs d’une pièce exiguë, énième répétition d’un rituel dépressif post-apocalyptique. Dans ces moments précis qui amènent une réalité méthodique dans la noirceur, j’ai l’impression de m’évanouir dans une Syncope et une Névrose au décor de noires roses. Et de m’abandonner dans un Final mental phénoménal.

 

Elles me manquent. Dans ma tête, j’additionne les Ruptures-Blessures et leurs Destins-Chagrins. C’est plus fort que moi. Plus fort que tout. Les tremblements du Passé me font ressentir la puissance de ces Avenirs avortés, gâchés, saccagés et souillés.

 

Et dire que tout aurait pu être calé dans un Clair-Instant arborant des couleurs inédites et multicolores. Et dire que je voulais atteindre ce que personne n’a atteint dans le Bonheur en duo. Et dire que mon souhait était de vivre dans l’Amour le plus unique qui soit. L’Amour : je voulais le réinventer avec le style le plus supérieur qui soit. Atteindre ce Maximum-Summum. Se prendre par la main et flotter dans des cieux merveilleux et chanceux. Se noyer dans un émerveillement quotidien Bleu-Klein et certain.

 

C’est décidé et prouvé : le Bonheur m’est interdit.

 

Culture-Malheur. Déconfiture-Peur.

 

De crises d’Angoisse en doutes en suspension au-dessus de ma Joie-Triste, je me sens parfois bloqué entre mes erreurs et ma stupeur, stagnant au début d’une route à la végétation décolorée et brûlée, à l’horizon non-dessiné et brouillé. Criant, hurlant, vociférant et mythifiant finalement des paroles mélancoliques et magnifiques, j’atteins alors cette Logique-Illogique. La Complainte sur fond de Vague à l’Âme.

 

Détruire et reconstruire, reconstruire et détruire.

 

43 + 35 + 50 = 128.

50 – 35 – 43 = -28.

 

17/06/1977 – 07/03/1985 – 25/01/1970

 

Après les mots, des chiffres qui resteront gravés dans mes veines, dans mon Sang en ébullition. Comme des souvenirs à la fois délicieux et malheureux. Des équations sans signification.

 

Ridicules Espoirs-Déçus.

 

Le Néant. Ambiance stérile et froide.

MAXIME N. – 20/07/2020 – 16H01

 

 

 

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